Ce guide va vous aider à partir à la découverte des villages des alentours pour que vous puissiez profiter pleinement de vos vacances. Soyez les bienvenus dans les douces vallées et les montagnes abruptes du canton de Saint-Béat.
Pour vous, randonneurs, skieurs, amoureux de la nature… venez découvrir dans cette vallée entre Pique et Garonne au pied du Pic du Gar, ou du Burat, les villages qui vous accueillent.
Riche de 22 villages en voici la liste :
1 – Argut-Dessous et Argut-Dessus :
Petits villages typiques de montagne, où l’on découvre des maisons avec des fours à pain, une maison à colombages qui a servi de presbytère à la paroisse. La fête patronale a lieu le 24 Août pour la saint Barthélemy. Au XVIIIème, il y avait 400 habitants, la population atteint son maximum de 870 en 1846. Le lavoir, la chapelle Notre-Dame du XIIème(l’une des plus ancienne du Comminges) remonte certainement à la création du Prieuré de Saint-Béat, et la Cippe funéraire au-dessus de la porte principale de l’église sont à voir.
2 – Arlos :
Sur la route du Val d’Aran, petit village traversé par la Garonne. Des inscriptions et des autels votifs dédiés au dieu BASCEI-ANDOSSUS attestent de l’occupation romaine. La fontaine et le lavoir du XVIIIème et XIXème respectivement, l’église Saint-Martin des années 1880-1890, le métier à ferrer du XIXème et la cascade du Boucouas sont à visiter.
3 – Bachos :
La voie romaine qui relie Lugdunum à Luchon traverse le site du village avant de passer la rive droite de la Pique. Au XIIème, les seigneurs locaux sont témoins de la réconciliation du comte du Comminges avec Pierre de Saint-Béat. Le château du XIIème témoigne bien de l’existence des seigneurs de l’endroit tels que Ispana et Ursito de Baxos. On en voit toujours les vestiges. Son à voir les vestiges du château et l’église Saint-Génies.
4 – Baren :
Vous découvrirez dans ce petit village une église dédiée à Saint-Pierre-aux-Liens du XIIème, ainsi que d’anciens vestiges de fresques très anciennes. Le clocher renferme l’une des plus anciennes cloche du Comminges, selon Barraud de Lord.
5 – Bezins-Garraux :
Bezins en gascon signifie « les voisins » et Garraux « gardien du Pic du Gar ». Petit village situé au pied du Pic du Gar, qui était défié, atteste une occupation romaine et pré-romaine.Le château est celui d’une seigneurie d’origine féodale du XIIème remanié au XVII, XVIII et XIXème siècles. L’église Saint-Jean-Baptiste classée monument historique et la fresque du XIIème très rares dans le Comminges sont à voir.
6 – Binos :
Très ancien village, certainement antérieur au XIIème. Au moyen age, Binos est le coeur de l’histoire de la Layrisse avec une famille seigneuriale importante dans l’histoire du Haut-Comminges, qui exerce son influence sur le plan ecclésiastique et politique. L’activité de cette commune reste essentiellement liée à la culture et à l’élevage. On peut observer encore aujourd’hui une tour du château du XIIème, à caractère défensif et dissuasif. La petite église romane du XIIème dédiée à Saint-Laurent, le Chrisme(pilastre du portail du petit cimetière) et la granges en schiste bâties dans les hauts pâturages sont à découvrir.
7 – Boutx :
Village bâti à flanc de montagne, à proximité du Mourtis(station de ski).. L’origine de son nom vient des nombreux buis qui couvraient son territoire. Découvrez les sentiers de randonnées, autour du village, à travers les sapins séculaires et observez les superbes cervidés. Peut-être aurez vous la chance d’assister à l’envol d’un grand tétras, à moins que vous ne trouviez des traces de Pyros ! En traversant le village, sur la place une croix romane, à la sortie en direction du Mourtis un ancien « métier à ferrer », des sentiers balisés vers le Pic du Gar en passant par le col de Caube et le chemin reliant Boutx à Bezins, une ancienne voie romaine sont à voir.
8 – Burgalays :
Situé au dessus de la vallée de la Pique, l’ensemble du domaine forestier est classée en zone de présence occasionnelle de l’ours brun: les biotopes du plantigrade et du grand tétras sont protégés. Transpirez en VTT sur le circuit « Elodie Castex » (championne de France), baladez vous à pied ou à cheval le long du GR 86(Toulouse-Luchon), sur les autres chemins balisés. Fontaines et bassins, chemins en pavés typiques, granges foraines, cascade d’eau vive sont à visiter.
9 – Cazaux-Layrisse :
Ce village au début du XIVème siècle relevait de la châtellenie de Fronsac. Petit village réglementé par des coutumes ancestrales. Depuis le XVIIIème, l’activité dominante est tournée vers la culture, le fourrage et l’élevage. Cazaux-Layrisse est relié au hameau du Pont-de-Cazaux par le pont qui enjambe la Pique. Une petite église romane du XIIème dédiée à St-Etienne, remaniée au XIXème et XXème siècles et une pierre de réemploi au-dessus d’une fenêtre, Tympan(IXème au XIIème siècles) sont à voir.
10 – Chaum :
Lieu de passage et d’intense activité durant l’Antiquité romaine, Chaum était rattaché à Fronsac durant le Moyen-Age. En 1854, ce village acquiert sont autonomie. Sur l’initiative de Monseigneur Mioland(archevêque de Toulouse) et avec l’autorisation impériale, la chapelle de Notre-Dame-de-Puts devient la propriété de Chaum, haut lieu de pèlerinage. Chaum est une place frontalière au confluent de la vallée de la Garonne et de la Pique, Durant la dernière guerre, Chaum fut une zone interdite(fortifications et nids de mitrailleuses) Sont à voir: la chapelle de Notre-Dame-de-Puts, l’église Saint-Jacques du XVIème, une statue de Saint-Jacques(XIIIème ou XVIème siècle), une vierge à l’enfant(XIVème), la cabane d’Artigue Plan c’est un coin de verdure où gît une cabane… Ce refuge de Chaum, bâti par les chasseurs, est ouvert à tout le monde, chasseurs, randonneurs, amoureux de la nature, protégé par une barrière de bois pour éviter l’approche des vaches, vous accueille avec tout son confort (bancs, chaises, barbecue, bois, etc…) Son accès : soit par la cabane Courreau, soit par la chapelle d’Esputs. Rejoindre la piste forestière principale, la cabane se situe au pied de la montée au col du Matet.
11 – Cierp-Gaud :
Situé au milieu de la chaîne des Pyrénées, au carrefour des routes de Luchon et d’Espagne, Cierp-Gaud offre de nombreuses possibilité touristiques et sportives. La sérénité de son environnement et le calme de ses montagnes font de ce village un espace idéal pour les amoureux de la nature. A l’entrée de la vallée, au confluent de la Pique et de la Garonne, entouré des Pics du Gar, du Burat et du Hourmigué, riche de son passé, Cierp-Gaud est un village dynamique, tourné vers l’avenir. Salle de sports, tennis, plan d’eau, rocher escalade, trial, VTT, parc aventures, nombreuses promenades et randonnées mais aussi tous commerces et services. Parmi les visites à faire il y a notamment le château construit en 1591 dont seule la tour est d’époque, au XIIIème il a été modifié et deux tourelles ont été rajoutées au XIXème. La grotte Sarrasine: l’accès à ce refuge, probablement utilisé par les Maures à l’occasion d’une razzia, reste délicat. Après quelques sensations fortes, vous pourrez apprécier une vue splendide sur les vallées de la Pique et de la Garonne. La tour de Montclar et la voie romaine construite sur un éperon rocheux, cette tour de guet du XIIème domine tout le bassin du confluent ainsi que la voie romaine qui menait de Lugdunum Convenarum(St Bertrand de Comminges)à Illixon(Luchon) et offre un panorama sur les sommets des Pyrénées Luchonnaise. Et pour finir la chapelle de Soueste dédiée à Marie reconstruite en 1843.
12 – Esténos :
L’implantation humaine remonte probablement à l’âge de Fer, mais seules les tombes à incinération témoignent d’un habitat à l’époque Gallo-romaine. Activités de polyculture(culture de plantes fourragères) et d’élevage. Un ancien lavoir au pied de la montagne de Castetch qui domine Esténos, est depuis toujours avec l’aire de détente et de loisirs du Pous, dont il constitue la toile de fond, un point de rencontre pour petits et grands. Reconstitué en 2001 avec les matériaux et les proportions d’autrefois, son attrait est renouvelé. Il sera comme par le passé le témoin des principales rencontres festives, chères au coeur des Esténosiens: le brandon, en particulier, illumine le site à chaque Saint-Jean. Symbole de continuité, de rencontres conviviales, au carrefour des sentiers des randonnées et de chemins forestiers, l’ancien lavoir vous offre le calme et la fraîcheur de son écrin de verdure. Son à voir, le cabriolet du XIXème siècle, l’Ouve baptismale du XIIème et évidemment le lavoir.
13 – Eup :
Village de 150 habitants situé sur le versant sud du Pic du Gar le long du pittoresque torrent d’Argelés. L’occupation Gallo romaine est attestée par la présence d’auges funéraires. L’histoire d’Eup se confond avec celle de Bezins et de Garraux, car ses 3 villages ont constitués une paroisse unique du nom de Bavart, qui a donné son appélation à une région du Comminges, le Bavarthès. Sont à voir le lavoir abreuvoir et l’église Saint-Michel du XIXème, la statue en bois polychrome(vierge à l’enfant du XIIème), le point de vue sur le Pic du Gar, la tête de l’ours, et le torrent.
14 – Fos :
Ce village frontière dans la haute vallée de la Garonne, vous invite à la promenade et à la détente dans un cadre remarquable de verdure et de calme. Ne manquez pas la visite du vieux village accroché au versant ensoleillé. Découvrez ses places, ses fontaines et ses lavoirs. Vous trouverez aussi deux magnifiques chapelles. Nombreuses randonnées autour du village:
Faciles – chemin d’Argut, chemin du Sérial, chemin du Plan d’Arem.
Plus difficiles – montée aux cabanes de l’Artigue-Salountère-Couraou-Gran pour découvrir la vallée du Mouras et la montée à la cabane de Here.
Sont à voir, les chapelles au quartier de Marjas et à l’entrée du village l’intérieur de l’église, magnifique autel à baldaquin du XVIIIème siècle peinture et statues.
15 – Fronsac :
De nombreux vestiges retrouvés attestent de la présence des Romains. Au Moyen-Age, le château est la résidence principale des comtes du Comminges jusqu’au XVIème siècle. Fronsac est également le siège de l’Archiprêtre des Frontignes jusqu’à la Révolution. Sont à visiter: la tour médiévale du XIIème siècle et le monument de la vierge.
16 – Guran :
Village implanté sur l’axe de communication reliant Bachos à Lège, il atteint la Pique au pont de Guran. Au Moyen-Age, Guran dépend de la seigneurie de Binos au XIIIème et XIVème siècles, les hospitaliers avec leur hospice de Saint Jean de Jouéou possèdent des censives, en particulier à Guran. Le château de Signa(XVII et XIXème siècles)est construit par Jean-Louis de Binos(XVIIème), seigneur de Signan ou Saynhan(dénomination ancienne qui en gascon se prononçait Sinian). C’est François de Binos qui termine les travaux après la mort de son oncle en 1659. Sont à voir: le lavoir du XVIII-XIXème et le château du XVII et XIXème.
17 – Lège :
Petit village très ancien, déjà habité par les Gallo-Romains, comme l’atteste la découverte de coffres funéraires. Le petit promontoire au sud du village est appelé le « Turon de Castet »(butte du château). Autrefois, les vignes étaient nombreuses et les travaux étaient payés en vin. Sont à voir: la « Montjoie » petite statue de la vierge en bois et plâtre, et le métier à ferrer les vaches.
18 – Lez :
La présence d’une carrière romaine indique une occupation ancienne du territoire de la commune. Au XIIIème et XIVème, Lez fait partie du Bavarthès et dépend de la châtellenie de Fronsac. La tour de guet féodale est parfois assimilée au donjon d’un petit château(tour à signaux). Les chemins de randonnées forment plusieurs liaisons avec les villages voisins. Sont à voir: la brèche romaine et la tour médiévale.
19 – Marignac :
Au coeur des Pyrénées, à 11 km de l’Espagne, lieu de passage entre les vallées de la Garonne et de la Pique, Marignac se situe à 511 mètres d’altitude et a une population de 521 habitants. Ce village calme et accueillant vous propose diverses activités: Terrains de boules, foot, tennis, skate-board, mur d’escalade dans la salle polyvalente, sentiers VTT, ball trap, société de chasse et de pêche sans oublier l’atelier de peinture d’expression d’art. Pour les promeneurs: Les sentiers de randonnées GR10 et GR86, le sentier du Thurifère(7 km de randonnée pédestre). Le Burat, sa cabane, son lac, aire de pique-nique puis Hougarolle, Pujo, Saint-Martin, Contraire…. pour les amoureux de la nature. Sont à visiter: la carrière de marbre exploitée dans l’antiquité, l’église du XIIème siècle, la chapelle Saint-Roch également du XIIème siècle et le Burat avec sa cabane et son lac.
20 – Melles :
Village typique accroché au flanc des Pyrénées, à l’entrée du Val d’Aran. Ses maisons bourgeoises attestent d’un passé riche en échange commerciaux. C’est à Melles que furent rendues à leur liberté le 16 mai et le 6 juin 1996 les ourses Giva et Melba, puis le 2 mai 1997 l’ours Pyros. Ces ours d’origine slovène ont été relâchés dans la forêt melloise le lendemain de leur capture. Le 8 août 2001, sur le site du lâcher, une stèle a été inaugurée. Deux itinéraires balisés vous conduiront au Mémorial. Par le GR10, au départ de Labach de Melles, une course pour randonneur entraîné vous amènera au Pic du Crabère(2629m) par la cabane d’Uls et le col d’Aoueran. Au rythme de votre balade, vous découvrirez au Pays de l’Ours une faune et flore protégées et préservées. Sont à voir: la cascade et tour du serial, le mémorial de l’Ours, le métier à ferrer et le jardin botanique.
21 – Saint-Béat :
Village typiquement Pyrénéen, situé au coeur des Pyrénées Centrales. Construit le long de la Garonne dans un défilé pittoresque, riche en histoire. Les hommes de l’Age de Fer ont laissés le témoignage de leur culte sur le site de Géry. Installé depuis des millénaires dans la haute vallée de la Garonne, Pompée les décrits comme des populations très endurantes et attachés à leurs traditions. Il découvre cet endroit, situé dans un défilé, endroit stratégique défendu par des remparts naturels que forment les montagnes. Passus-Lupi voit ses premières fondations s’ériger. Les Romains découvrent le marbre qu’ils exploiteront de manière intense. Ce marbre fera la renommé et la richesse de Saint-Béat de l’antiquité Romaine jusqu’a nos jours. Le XIIème siècle est une période marquante pour ce lieu, on y bâtit le château-fort. L’église est un pur joyau de l’art roman. Les seigneurs, les prieurs, les consuls font de Saint-Béat le véritable centre économique, administratif et religieux incontournable entre la France et l’Espagne. Fin du XVème et début du XVIème, Saint-Béat devient ville royale. Sont à visiter: le château, l’église du XIIème et de nombreuses chapelles, les maisons Roxanne et Galliéni et les sculptures contemporaines en marbre.
22 – Signac :
Petit village typique des Pyrénées, construit au pied de la montagne. Est à visiter: l’église du XIIème siècle, le clocher avec colonne quadruple du XIIème, l’autel et vierge en bois et le métier à ferrer.